les livres de Juin

[mira82]

kifek 9rit 3 ktobba o5rin à part hekom ezzoum wa taw fel 4
houwa y2azam fi blayes mou3aynin ama il mérite bech yet9ra

[Lunatic]

Jawi hetha el ktob eli y2azmou
Ena 3andi douda manajamch nabda kteb e5er weli fi yedi makamaltouch, même si na3malha sa3at ama tal9ani t9oul hezza 7eml
W ra7mena ma7abech yethadham, ma3jebnich el style wel 7keya n7esha mrakba tarkib fissa3 tsir azma mba3ad fissa3 tet7al w heki ra7mena ellokza yeghtasbouha mena t9oum tbarta3 menna keyenou la ken w la sar!! Ama n7eb nkamlou

[mira82]

9taltni @Lunatic nafs e7ssesi ki 9tit ra7mena loooool

[mira82]

chkoun kammal un ou 2 des livres de juin

[mallouka]

ena kammalt le premier jour

[mira82]

chkoun zed ?

[mallouka]

fibeli @MissLinou zeda kamlettou

[MissLinou]

Ena kammalt les deux

[mira82]

ena bdit b les cerfs volants de kaboul wa kamaltou fissa3 donc ktebt revue bech manensech 5aterni mémoire 7elba looool taw n7otelkom ba3d leftour

[mira82]

L’histoire touchante d' un enfant prêt à tout pour ressentir l’amour et voir la fierté dans les yeux de son père. Un père qui n’a cessé de lui montrer qu’il n’était pas à son image, qu’il n’était pas le fils qu’il aurait voulu qu’il soit. Amir a fini par s’y résoudre : puisque son papa disait qu’il était faible, qu’il ne savait pas se défendre, c’était sûrement vrai. Avoir Hassan comme compagnon si dévoué toujours là pour le secourir et lui prêter main forte n’a fait que renforcer ce sentiment. Et quand un jour ce dernier eut pour une fois besoin de lui eh bien il a fait ce qu’il savait le plus faire : se résigner.
Le personnage de Hassan est tellement attachant, pour moi c’est lui le personnage principal du livre, tout tournait autour de lui quelque part. Comment quelqu’un aurait pu être si fidèle, si pur, sans ressentiments ni colère malgré qu’il savait ce qu’on son ami avait fait. Sa capacité au pardon est tellement touchante et on la retrouve si forte envers sa maman aussi.
Amir quant à lui souffrait de l’absence de sa maman : une absence physique mais aussi l’absence d’histoires, de souvenirs et d’anecdotes que son papa raconterait sur elle. Ce papa qui était donc tout pour lui, mais avoir Hassan entre eux d’eux, n’a fait que blesser encore plus Amir qui ne souhaitait qu’une chose : avoir son papa pour lui seul. Je pense que ce sentiment de jalousie enfouie est la raison de ce drame finalement. Comment ne pas oser qualifier Hassan « d’ami ». Comment ne jamais avoir eu l’idée de lui apprendre à lire et à écrire. Comment « se moquer de lui » en déformant les histoires qu’il le luisait…et finalement comment le laisser à son sort sans intervenir. Le sentiment de culpabilité d’Amir au lieu de l’aider à se repentir et à demander pardon le poussa au contraire au pire. Pour lui le seul moyen de se soulager était ne plus voir Hassan. La culpabilité ne s’effaça pas, mais se retrouver seul aux USA avec son papa a remodelé leur union et ils ont quand même pu avoir des jours heureux. J’ai un peu pardonné à Amir grâce à ça je l’avoue. Rahim khan lui a dit qu’il pouvait se racheter, pour moi il est loin, très loin de l’avoir fait. Toujours aussi passif à mes yeux jusqu'à la fin du livre avec sohrab.
ce livre nous fait découvrir à travers l’histoire de ces deux garçons le basculement d’un pays, d’un havre de paix à une guerre sanglante au nom de la religion. Très douloureux parfois, mais essentiel pour voir la vérité en face.