en fait je pense qu'à une semaine des élections, les candidats (je parle de ceux qui ont la tête sur les épaule) savent réellement ce qui les attend et ont une certaine idée sur leurs électeurs potentiels.
malheureusement 7keyet le vote utile a bcp influencé le vote du tunisien. quelqu'un qui apprécie MKN peut ne pas voter pour lui parce qu'il sait qu'il ne sera pas au 2ème tour. il préfère voter utile "contre marzouki", il faut l'avouer (même si je respecte les avis de tous ceux qui le défendent et qui comptent voter pour lui), mais une bonne partie des tunisiens en a marra de le voir à carthage, d'écouter ses idées un peu farfelues, de ses relations louches avec le qatar... là encore l'électeur va suivre la vague, voter pour le candidat qui a le plus de chances de contrer marzouki.
t9esmou el twensa entre ceux qui votent marzouki sans conviction juste pour contrer BCE et ceux qui votent BCE sans conviction juste pour contrer marzouki. c'est triste parce qu'on ne vote pas pour quelqu'un qui nous a convaincu.
j'avoue qu'après avoir voté "inutile" aux législatives je reconsidère mes choix. mais il est hors de question pour moi de voter BCE ou marzouki. quel choix me reste-il? voter encore une fois "inutile" (mais pour qui? vu que personne ne me passionne pour reprendre les mots de olfa riahi) ou tt simplement rester chez moi w b a9al t3ab liya ena.
je partage le statut de olfa riahi avec vous
"Ce sont nos voix qui devraient faire les sondages et non les sondages qui devraient définir nos voix..."
Baser son choix sur le candidat qui "aurait le plus de chances de passer" - sachant que mathématiquement, tout est possible - c'est renoncer à son choix éclairé, c'est succomber à sa peur, la peur de perdre... Et la peur n'a jamais été un moteur pour de gros accomplissements... car "Rien de grand ne s'est accompli dans le monde sans passion".
Votez pour qui vous voulez mais surtout, votez pour qui vous convainc, ne votez pas contre ce que vous craignez...
"Le véritable courage consiste à être courageux précisément quand on ne l'est pas." [Jules Renard]
